Pour les professionnels de la construction, la Rolls des assurances est avant tout un savoir-faire à toute épreuve, et en cas de pépin une bonne capacité d’adaptation. Après tout, sous un toit bien construit nul besoin d’un parapluie.
Or, cette logique ne suffit plus depuis ce 17 mars 2020 où “la France est entrée en guerre”.
Certes le gouvernement a décidé de préserver tant bien que mal la bonne santé de la population, et c’est évidemment la priorité absolue. En revanche ce qui paradoxalement passe mal, c’est le constat général qu’une meilleure préparation était possible si le principe de précaution avait été respecté. Que cela aurait au moins permis une transition vers un temps mort sous contrôle. Qu’au lieu de ça, ce défaut d’actions préventives pertinentes a pour conséquence directe le sacrifice d’une stabilité économique déjà sous perfusion.
Nous connaissons tous cette célèbre expression, “Quand le bâtiment va, tout va”, mais malheureusement, l’histoire a montré que l’inverse est aussi vrai. Prenons alors pour exemple la situation inédite que traversent la plupart des Constructeurs à travers l’Hexagone, et en particulier ceux de la Maison Individuelle (CMI).
Les solutions d’assurance concernant les pertes d’exploitation sans dommage, et liées aux risques pandémiques ou épidémiques sont quasi inexistantes. Il est donc fort probable que cette option soit systématiquement proposée dans le futur proche. Mais pour l’heure, la priorité pour les dirigeants des entreprises les plus fragilisées, est de trouver le meilleur appui possible auprès des autorités compétentes et de fédérations comme la #LCAFFB.
Pour les plus audacieux qui n’ont pas encore opté pour le #BIM (Building Information Modeling), ce modèle d’efficience et de productivité optimale est plus que jamais la meilleure alternative permettant de compenser à court ou moyen termes une partie des pertes sèches tout en restant compétitif.
Alors comment préparer cette sortie de crise et faire partie de la future génération des “BABIM-BOOMERS” pour s’emparer du Leadership ?
- Profiter de la baisse de rythme actuelle pour se renseigner avant de se lancer (Voir liens plus bas),
- Cibler puis détacher un à deux volontaires du département bureau d’études qui se formeront aux méthodes BIM puisqu’il n’y a pas de construction sans conception. Ce dégroupement momentané est nécessaire pour ne pas perturber le processus initial,
- Une fois ces derniers opérationnels, les inviter à transmettre leurs acquis à un autre petit groupe de collaborateurs. Les résultats parleront d’eux-mêmes et ainsi le cercle vertueux se mettra en place naturellement.
- Vidéo : “Tout savoir sur le BIM pour les architectes et les acteurs du BTP” avec #Emmanuel Di Giacomo – Responsable BIM Europe Société Autodesk,
- Livret blanc : “Innovation par le BIM/Tome 2” avec #Olivier Burot – Président de l’Institut des Constructeurs et des Promoteurs (ICP) et encore une fois avec #Emmanuel Di Giacomo – Responsable BIM Europe Société Autodesk.
- Informations : Le BIM n’est pas un logiciel ni une entreprise mais un processus collaboratif permettant aux Acteurs d’un projet de travailler ensemble. Il est donc important de préciser que de nombreux logiciels de modélisation 3D sont compatibles avec ce modèle comme Revit Archi et AutoCad Archi d’Autodesk, MIAO d’All Systems, Allplan de Nemetschek, ArchiCAD de Graphisoft, Sketchup Pro et Tekla de Trimble et de nombreux autres.
Cette transition est possible car la démocratisation du télétravail, malgré ses limites et quelques inconvénients il faut bien le reconnaître, est bien la preuve de notre capacité d’adaptation aux nouvelles technologies en très peu de temps. Libre à chacun de trouver son point d’équilibre en fonction de ses propres besoins spécifiques.
Anticipons ensemble et faisons parti de celles et ceux qui considèrent cette épreuve comme source de prospérité. Nous partagerons alors nos valeurs plus qu’ajoutées.
L’équipe Terrain Sûr Maison.
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